Colloque Ville et sports
Introduction
colloque Ville et sports – 10 Mai 2017 - UBO
En quelques mots, je
voudrai présenter le Labers et souligner l’intérêt de ce colloque pour notre
laboratoire. Le Labers, laboratoire d’étude et de recherche en sociologie,
fédère les sociologues de l’UBO (Brest) et de l’UBS (Lorient). Il compte une
cinquantaine de membres dont 17 Enseignants chercheurs titulaires et une
quinzaine de doctorants. Notre laboratoire s’ouvre progressivement à d’autres
disciplines ; il accueille des collègues : Anthropologue, historien, gestionnaire,
médecins du travail, qui se reconnaissent dans son projet scientifique. Notre
activité scientifique est structurée à partir de trois axes de recherche :
Société Santé (Vulnérabilité au grand âge, parcours de soins, maisons de santé,
santé au travail) ; Territoires et mobilités, (Habitat partagé, innovation
sociale et économie solidaire) ; Culturalités (la réussite éducative,
sociologie du quotidien et des pratiques culturelles). Ces trois axes, bien
identifiés, sont articulés à trois
thèmes transversaux : Genre (Gis), Travail, Numérique (Gis). Nous
défendons une sociologie critique, qui nourrit aussi le lien recherche /
formation puisque les membres du Labers sont impliquées dans plusieurs
Masters : Intervention et Développement Social,Métiers du spectacle
Vivant, Management du sport, Prévention des risques professionnels.
Nous défendons aussi une sociologie civique, ancrée sur les territoires, attentive à la demande sociale et à l’utilité sociale des SHS. Dans le domaine qui nous intéresse aujourd’hui, le LABERS (plus précisément les collègues rattachés aux STAPS), développe des recherches sur les activités physiques et sportives à plusieurs niveaux. On peut identifier des travaux sur : la dynamique des professions et les formations aux métiers du sport (La thèse de Jean Françoise Marec sur les Professeurs d’EPS sous la direction d’Alain Vilbrod, le programme FORMEEPS porté par le CRBC, Julien Fuchs, et le Labers, Thierry Michot, MSHB ) ; Des projets sur les rapports entre pratiques corporelles et la santé (programme en cours de développement dans le cadre de l’IBSHS)…
Le Labers est membre du GIS Genre et développe des travaux sur les rapports de genre et le sport, Je pense notamment aux travaux de Charlotte Parmentier sur les femmes et le sport, (notamment à l’occasion de l’Euro 2016, l’éducation sportive en Palestine…). Le Labers s’intéresse enfin à l’émergence de nouvelles pratiques sportives et aux pratiques ludo-sportives et festives (Fêtes maritimes : thèse de Camille Gontier sous la direction d’Alain Vilbrod et de Thierry Michot). Il s’agit de penser la place des activités physiques et sportives dans la structuration des parcours personnels ; d’interroger les cultures sportives et leurs transformations ; d’observer sur notre territoire, notamment le littoral, la rencontre entre pratiques sportives et enjeux environnementaux. Pour toutes ces raisons, ce colloque présente pour nous un double intérêt puisqu’il croise l’analyse des pratiques physiques et sportives dans un environnement magnifique mais fragile. Il aborde aussi les relations entre le sport comme culture urbaine et la question de la construction de la cité comme enjeu politique. A ce propos, un regard rapide sur les thèmes des communications montre une grande richesse et diversité des approches, on peut identifier : le sport comme événement spectaculaire, exceptionnel qui impacte l’activité d’une ville et son image ; le sport comme culture urbaine et pratique quotidienne dans l’espace public ; le sport comme instrument de prévention, d’intégration et de cohésion sociale ; le sport enfin comme politique publique d’offre, d’aménagement du territoire urbain et de gouvernance partagée entre élus et acteurs du monde sportif. C’est probablement ce regard pluriel et pluridisciplinaire des relations entre la ville et le sport qui nous permettra de mieux comprendre les mutations à l’œuvre et les enjeux pour la recherche comme pour l’action publique et de saisir, en référence à la belle expression à double sens de Julien Gracq : la forme d’une ville. Je vous souhaite un très bon colloque.
Nous défendons aussi une sociologie civique, ancrée sur les territoires, attentive à la demande sociale et à l’utilité sociale des SHS. Dans le domaine qui nous intéresse aujourd’hui, le LABERS (plus précisément les collègues rattachés aux STAPS), développe des recherches sur les activités physiques et sportives à plusieurs niveaux. On peut identifier des travaux sur : la dynamique des professions et les formations aux métiers du sport (La thèse de Jean Françoise Marec sur les Professeurs d’EPS sous la direction d’Alain Vilbrod, le programme FORMEEPS porté par le CRBC, Julien Fuchs, et le Labers, Thierry Michot, MSHB ) ; Des projets sur les rapports entre pratiques corporelles et la santé (programme en cours de développement dans le cadre de l’IBSHS)…
Le Labers est membre du GIS Genre et développe des travaux sur les rapports de genre et le sport, Je pense notamment aux travaux de Charlotte Parmentier sur les femmes et le sport, (notamment à l’occasion de l’Euro 2016, l’éducation sportive en Palestine…). Le Labers s’intéresse enfin à l’émergence de nouvelles pratiques sportives et aux pratiques ludo-sportives et festives (Fêtes maritimes : thèse de Camille Gontier sous la direction d’Alain Vilbrod et de Thierry Michot). Il s’agit de penser la place des activités physiques et sportives dans la structuration des parcours personnels ; d’interroger les cultures sportives et leurs transformations ; d’observer sur notre territoire, notamment le littoral, la rencontre entre pratiques sportives et enjeux environnementaux. Pour toutes ces raisons, ce colloque présente pour nous un double intérêt puisqu’il croise l’analyse des pratiques physiques et sportives dans un environnement magnifique mais fragile. Il aborde aussi les relations entre le sport comme culture urbaine et la question de la construction de la cité comme enjeu politique. A ce propos, un regard rapide sur les thèmes des communications montre une grande richesse et diversité des approches, on peut identifier : le sport comme événement spectaculaire, exceptionnel qui impacte l’activité d’une ville et son image ; le sport comme culture urbaine et pratique quotidienne dans l’espace public ; le sport comme instrument de prévention, d’intégration et de cohésion sociale ; le sport enfin comme politique publique d’offre, d’aménagement du territoire urbain et de gouvernance partagée entre élus et acteurs du monde sportif. C’est probablement ce regard pluriel et pluridisciplinaire des relations entre la ville et le sport qui nous permettra de mieux comprendre les mutations à l’œuvre et les enjeux pour la recherche comme pour l’action publique et de saisir, en référence à la belle expression à double sens de Julien Gracq : la forme d’une ville. Je vous souhaite un très bon colloque.
Alain PENVEN
Dir. LABERS
Commentaires
Enregistrer un commentaire