L’ingénierie sociale, une démarche de transformation sociale ? Est-il légitime de parler d’ingénierie sociale ? En posant cette question, nous souhaitons déconstruire une évidence, qui ferait de l’ingénierie sociale une dimension incontournable des politiques sociales et souligner le caractère polémique et contradictoire de la notion. L’ingénierie renvoie à la figure de l’ingénieur : «Personne apte à occuper des fonctions scientifiques et techniques actives, en vue de créer, organiser, diriger des activités qui en découlent ainsi qu’à y tenir un rôle de cadre » et «L’ingénierie est l’étude d’un projet industriel sous tous ses aspects (techniques, économiques, financiers, sociaux) qui nécessite un travail de synthèse coordonnant les travaux de plusieurs équipes de spécialistes ; discipline ; spécialité que constitue le domaine de telles études » (Larousse). Pour le dictionnaire historique de la langue française Le Robert : « Ingénie...
« Seul Nascimo savait la faire danser, Seul Nascimo savait la faire rêver, Seul Nascimo savait se faire aimer d’elle » Jacques Higelin Avec toi, regarder la beauté du monde Entre les gouttes de pluie, Avec toi sentir le vent sur nos épaules et les voiles claquer, Se laisser porter par le courant et trouver l’abri rassurant Hoédic, Houat, Sauzon Avec toi, se réfugier dans le ventre de Nascimo, bien au chaud, bien ensemble, On boit, on mange, on joue, on rit , On cause des jours anciens, du temps des apprentissages, des aventures et des corps contrariés On boit, on mange, on joue , on rit On cause de navigations merveilleuses, de réparations hasardeuses, Scilly, Vuanatu, Nouvelle Calédonie La fenêtre météo attendue est au rendez-vous, La capitaine donne le cap et les consignes Les équipiers s’activent joyeux et concentrés La magie de la navigation opère à nouveau, Elle nous plonge, corps et âme, dans la beauté armoricaine Nous avons eu du goût! avec toi Chloé Tu e...
Le jour déclinait dans la campagne normande, mais je les voyais au loin galoper sous la pluie remontant la prairie vallonnée, puis redescendre au même rythme. Les juments suivaient leurs poulains de quelques jours qui ruaient maladroitement. Il y avait dans leurs gestes une exultation vitale simple et joyeuse. Ils regardaient leur monde d’un air curieux abrités par le corps massif de leur mère. La terre était chaude et humide marquée par leurs jeunes sabots. L’herbe était grasse et gorgée de perles de pluie aux reflets bleutés. Ils cherchaient à présent le réconfort du lait maternel chaud et nourrissant. Ils saisissaient les mamelles avec vigueur, sans ménagement. Les juments subissaient leurs assauts sans bouger Ils n’étaient pas farouches et je pouvais à présent les approcher pour toucher leur robe de velours isabelle, comme pour vérifier que ce spectacle qui me subjuguais n’était pas un mirage.
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